Qui n’a jamais rêvé d’incarner un troll sur pattes, prêt à mettre un boxon du diable parmi de pauvres victimes humaines qui n’avaient rien demandé ? Voilà en tout cas une drôle de question qui a éclot chez les développeurs australiens de House House, à qui l’on doit déjà le party-game Push me Pull you.
Catégorie : Chroniques
Vincente Minnelli, créateur de rêves
« Si la comédie musicale nous présente explicitement tant de scènes fonctionnant comme des rêves ou de pseudo-rêves à métamorphoses («Chantons sous la pluie», «Bandwagon», et surtout «Un Américain à Paris» de Minnelli), c’est parce qu’elle est tout entière un gigantesque rêve, mais un rêve impliqué, et qui implique lui-même le passage d’une réalité supposée au rêve. » Gilles Deleuze, Cinéma 2, 1985
Les Fantômes dans la Machine, sur Hacker de Michael Mann
Hacker s’ouvre sur une sphère. En émanent des nappes sonores inquiétantes, elle semble rayonner. A mesure que l’on s’en approche, elle laisse apparaître un réseau de filins, comme des toiles tissées d’un bleu néon. Son aura s’estompe légèrement, laissant apparaître des tâches jaunâtres incandescentes, que nous avons appris à reconnaître comme une cartographie des villes vues du ciel.
The Assassin, Hou Hsiao-Hsien
The Assassin est un film voluptueux, flottant comme le corps qui semble ne plus être affecté par la gravité juste avant de partir au pays des songes.
« FaceHugger », sur dont_forget_me développé par The Moon Pirate
La lumière s’allume. Fran se réveille en sursaut dans un laboratoire niché au centre d’une ville rétro-futuriste. Bernard, prothèse en guise de cerveau et barbe noire plutôt bien taillée, est assis près de son bureau. La radio tourne.
Autobiographie ludique, sur Lie In My Heart d’Expressive Gamestudio
Lie In My Heart est un jeu autobiographique dans lequel le créateur et chercheur Sébastien Genvo décide de partager une période de sa vie avec le public. Un matin, alors que son ex-femme, Marie, doit aller chercher son fils à l’école, Sébastien vient toquer à sa porte pour savoir ce qu’il se passe. Sans qu’il ne puisse rien faire, elle met fin à ses jours.
Les constructeurs, sur Aurore développé par Reverie Forge
Vue subjective sur un décor qui défile le long de la fenêtre d’un train, les paupières d’Aurore sont lourdes, elle finit par s’endormir. Elle se réveille dans un monde déconstruit, dans la peau d’un être à la peau bleue, parsemée de motifs blancs.
Un objet peut en cacher un autre, sur Vignettes de Skeleton Business
On lance le jeu, le titre Vignettes apparait. Pas d’interface, ni de menu, avec lesquels interagir, seulement ce mot « Vignettes ». Instinctivement on joue avec la souris ou notre doigt. Et là le titre bouge.
La transpiration au bout des doigts, sur Heave Ho du Cartel Studio
Heave Ho (« oh hisse ») est un jeu d’apprentissage, Heave Ho peut paraitre dur, mais Heave Ho est avant tout très drôle. Party game développé par Le Cartel Studio (créateurs de Mother Russia Bleed) et édité par Devolver Digital, Heave Ho est un jeu en coopération local dans lequel nous contrôlons un personnage composé seulement d’une tête et de deux longs bras.
Pas de perspective sans point de fuite
À propos des Misérables de Ladj Ly et Bacurau de J.Dornelle & K.M Filho, lauréats ex-æquo du Prix du jury (Cannes 2019), par le prisme du festival de la Rochelle.
Thanos et la question de la crise écologique
Nous avons pu assister, dans le blockbuster états-unien, à la naissance d’antagonistes ayant pour projet de décimer une grande partie de la population mondiale afin de réguler son nombre pour aboutir à un monde plus « sain ». C’est le projet commun de Valentine du premier Kingsman et de Thanos, la figure ultime de l’antagoniste dans le Marvel Cinematic Universe.