John Axelrad, chef monteur sur Ad Astra, Two Lovers (James Gray) ou encore plus récemment Antebellum (Gerard Bush, Christopher Renz) revient pour Amorces sur sa carrière de monteur et sur le montage en général.
Untitled Goose Game : Il était une oie
Qui n’a jamais rêvé d’incarner un troll sur pattes, prêt à mettre un boxon du diable parmi de pauvres victimes humaines qui n’avaient rien demandé ? Voilà en tout cas une drôle de question qui a éclot chez les développeurs australiens de House House, à qui l’on doit déjà le party-game Push me Pull you.
Entretien avec Olivier Afonso
Principalement reconnu pour ses nombreuses participations en tant que maquilleur effets-spéciaux sur tout un pan de la production de films de genre français, Olivier Afonso a également réalisé sa propre comédie horrifique Girls with Balls (2017) disponible sur Netflix. Nous revenons donc aujourd’hui sur ces différentes approches, pour approfondir un peu plus les diverses problématiques liées à la production de film de genre en France.
Vincente Minnelli, créateur de rêves
« Si la comédie musicale nous présente explicitement tant de scènes fonctionnant comme des rêves ou de pseudo-rêves à métamorphoses («Chantons sous la pluie», «Bandwagon», et surtout «Un Américain à Paris» de Minnelli), c’est parce qu’elle est tout entière un gigantesque rêve, mais un rêve impliqué, et qui implique lui-même le passage d’une réalité supposée au rêve. » Gilles Deleuze, Cinéma 2, 1985
Entretien avec Christophe Gans
Connu pour ses adaptations de contes, de mangas ou encore de jeux-vidéo Christophe Gans revient avec nous sur son parcours, et son amour pour le cinéma de genre. Aujourd’hui nous abordons avec lui la question du cinéma d’horreur du point de vue de sa cinéphilie, mais aussi des différents rôles qu’il y a joué.
Les Fantômes dans la Machine, sur Hacker de Michael Mann
Hacker s’ouvre sur une sphère. En émanent des nappes sonores inquiétantes, elle semble rayonner. A mesure que l’on s’en approche, elle laisse apparaître un réseau de filins, comme des toiles tissées d’un bleu néon. Son aura s’estompe légèrement, laissant apparaître des tâches jaunâtres incandescentes, que nous avons appris à reconnaître comme une cartographie des villes vues du ciel.
The Assassin, Hou Hsiao-Hsien
The Assassin est un film voluptueux, flottant comme le corps qui semble ne plus être affecté par la gravité juste avant de partir au pays des songes.
« FaceHugger », sur dont_forget_me développé par The Moon Pirate
La lumière s’allume. Fran se réveille en sursaut dans un laboratoire niché au centre d’une ville rétro-futuriste. Bernard, prothèse en guise de cerveau et barbe noire plutôt bien taillée, est assis près de son bureau. La radio tourne.
Autobiographie ludique, sur Lie In My Heart d’Expressive Gamestudio
Lie In My Heart est un jeu autobiographique dans lequel le créateur et chercheur Sébastien Genvo décide de partager une période de sa vie avec le public. Un matin, alors que son ex-femme, Marie, doit aller chercher son fils à l’école, Sébastien vient toquer à sa porte pour savoir ce qu’il se passe. Sans qu’il ne puisse rien faire, elle met fin à ses jours.
Les constructeurs, sur Aurore développé par Reverie Forge
Vue subjective sur un décor qui défile le long de la fenêtre d’un train, les paupières d’Aurore sont lourdes, elle finit par s’endormir. Elle se réveille dans un monde déconstruit, dans la peau d’un être à la peau bleue, parsemée de motifs blancs.
Un objet peut en cacher un autre, sur Vignettes de Skeleton Business
On lance le jeu, le titre Vignettes apparait. Pas d’interface, ni de menu, avec lesquels interagir, seulement ce mot « Vignettes ». Instinctivement on joue avec la souris ou notre doigt. Et là le titre bouge.