On parle tellement de criminalité, corruption et mafia en Italie que, malheureusement, ce sont souvent les trois premiers mots qui viennent à l’esprit lorsqu’on parle du « bel paese ».
La guerre contemporaine dans le jeu vidéo : étude de cas
La peinture, le dessin, la musique, la littérature et autres médiums permettaient aux artistes de nous livrer leurs perceptions ou témoignages lors de conflits. L’arrivée de la photographie et ensuite du cinéma apporte une nouvelle […]
L’arbitrage vidéo dans le football
L’arbitrage vidéo tend à se démocratiser de plus en plus dans le football depuis la nomination de Gianni Infantino à la tête de la FIFA, la Fédération Internationale de Football, en 2016. C’est une demande […]
L’image manquante, sur Carré 35 d’Eric Caravaca
Dans le cimetière français de Casablanca, le panneau du carré 35 a disparu. Le carré 35 est manquant. C’est cette parcelle du cimetière qui est sensée abriter le caveau de la sœur d’Eric Caravaca. Une sœur qu’il n’a pas connu, partie prématurément (à 6 ans apprendra t-on) et dont sa mère a longtemps caché l’existence.
Outrage-Outremarge, sur Outrage Coda de Takeshi Kitano
Clôture très efficace à la trilogie commencée sept ans plus tôt, Outrage Coda prolonge jusqu’à l’extrême le diagnostic de la société japonaise malade bloquée entre tradition et refus de la tradition. Les codes Yakuza explosent tout en restant dans la limite du cadre mafieux primaire: puisque la loyauté, la fierté et l’honneur ne sont plus des valeurs ancrées chez le yakuza, il ne subsiste que le désir du pouvoir et la cupidité.
Irving Penn : Le centenaire au Grand Palais
« Une bonne photographie est celle qui communique un fait, touche le cœur du spectateur et le transforme. En un mot, c’est une photographie efficace. » Irving Penn Du 21 septembre 2017 au 21 Janvier 2018, Le […]
Home Sweet Home, sur Mother! de Darren Aronofsky
Le cinéma de Darren Aronofsky est – pour faire dans l’euphémisme – assez clivant. Virtuose ou démonstratif, mystique ou ridicule, poétique ou niais, on ne peut lui enlever de provoquer avec ses films des sentiments extrêmement forts, qu’ils soient positifs ou négatifs. Mother! n’échappe pas à cela. Mother! est suffocant plus qu’il n’est angoissant. L’action va d’emblée dans le sens de l’intensité, du trop plein.
Sauver l’être par l’apparence, sur The Neon Demon de Nicolas Winding Refn
The Neon Demon s’ouvre sur un générique aux couleurs vives et où les noms s’impriment par des couleurs qui jurent de leur juxtaposition. Le film de Refn s’organise sous l’angle de la confrontation et affiche la volonté de réunir à l’écran ce qui heurte l’œil et ce qui apparait d’abord comme inconciliable.
Une amitié sans lendemain, sur Down By Law de Jim Jarmusch
Les yeux grands ouverts, deux femmes sont allongées nues dans deux lieux séparés, leur regard suit les ombres de deux hommes qui peu à peu disparaissent. Jack (John Lurie) et Zack (Tom Waits) sont liés dès le départ par ces longs plans latéraux, comme si on nous menait d’un lieu à un autre, le long d’un fil, celui du destin?
Guérir Marvel, sur Doctor Strange de Scott Derrickson
Les studios Marvel ont désormais pris pour habitude de vider quelque chose ou quelqu’un de sa substance. En faisant à la fois des films de Super-Héros sans réelle réflexion sur ce statut de surhomme/extra-terrestre et en vidant tout potentiel charismatique à des acteurs pour la plupart pas incroyables, mais tout de même intéressants dans d’autres films.
Le vertige des passions, sur Une Histoire Immortelle d’Orson Welles
Il y a dans le cinéma d’Orson Welles, conteur d’histoire hors pair, des questions récurrentes, des thèmes qu’on retrouve dans « la géologie et le relief1 » de son œuvre monumentale. Une histoire immortelle, quatorzième long métrage du cinéaste adapté d’un roman de Karen Blixen, ne déroge pas aux principes fondamentaux de Welles.