Jordan Mintzer, critique, auteur de deux livres d’entretien (James Gray et Darius Khondji aux éditions Synecdoche) et producteur américain, a accepté de nous rencontrer afin de parler de l’œuvre de James Gray, à l’occasion de la sortie d’Ad Astra, son dernier film.
Un pas fragile, Doc Geraud, 2019
Un pas fragile est un jeu très court, une expérience ludique de dix minutes, dans laquelle le développeur « Doc Geraud » et sa petite équipe, nous invitent dans l’univers de Camille, une petite grenouille que les joueur.ses accompagnent tout au long de l’aventure. Un va et vient entre la maison de la rainette et son école de danse jusqu’au grand final : une représentation devant un public.
Franchir la ligne, Parasite de Bong Joon-Ho
Pour répondre aux exigences de Bong Joon-Ho, nous essaierons de ne pas trop dévoiler l’intrigue, et nous aborderons donc qu’une séquence particulièrement intéressante dans sa mise en scène mais aussi et surtout dans la synthèse de ce qui se raconte dans le film.
Entre la mer et l’enfer, sur The Lighthouse de Robert Eggers
Après le surprenant The Witch, Robert Eggers revient cette année avec son second long-métrage présenté en mai dernier à la Quinzaine des réalisateurs. Film attendu, témoignant d’une maîtrise et d’un geste fort, le jeune cinéaste s’illustre un peu plus encore comme une figure prometteuse du cinéma de genre contemporain.
Quelques éclairs, beaucoup de bruit, sur Détective Pikachu de Rob Letterman
De quoi Pokemon : Détective Pikachu fait-il le portrait ? Cette nouvelle adaptation délaisse l’animation au profit de Pokémon Go : un nouveau pas est franchi pour la déclinaison de la franchise nippone qui a toujours joué sur un effet de porosité entre le virtuel et le réel mais celui-ci bute contre une certaine conception condescendante du cinéma.
Stand by me, sur A Plague Tale : Innocence
Les premières minutes du prologue placent le décor et donnent le ton à un jeu qui sera assurément troublant. Amicia de Rune est la fille d’un seigneur. Son petit frère, Hugo a été enfermé depuis la naissance par sa mère qui a consacré sa vie à essayer de comprendre et le guérir d’une mystérieuse maladie, appelée la macula. L’Inquisition, sous les ordres de l’archevêque Vitalis et de son bras droit, le chevalier Nicholas, vient chercher Hugo pour des raisons encore obscures.
La foi sous les décombres, sur Tenzo de Katsuya Tomita.
Tenzo devait être à l’origine un court-métrage dans le cadre d’un festival réunissant chaque année les différentes écoles bouddhistes dont l’école Sôtô. Cette dernière a sollicité Katsuya Tomita pour écrire et réaliser le film.
Mille désirs de cinéma, sur Douleur et Gloire de Pedro Almodóvar
Difficile exercice que d’arriver après la bataille et finalement se décider à écrire (ou essayer d’écrire) sur un film qui aura déjà autant marqué. Ce n’est une surprise pour personne, la presse française s’est accordée pour dire que Douleur et gloire, le dernier film de Pedro Almodóvar est un chef d’œuvre, et a commencé à rêver de la palme tant convoitée.
L’envol des lucioles, sur Los Silencios de Béatriz Seigner
Los Silencios est née d’une confidence, révélée par une amie d’enfance de la cinéaste Beatriz Seigner. La cinéaste brésilienne s’inspire de cette histoire pour écrire celle d’une famille colombienne qui se réfugie de la guérilla sur l’Ile Fantastique, la Isla de la Fantasia. Zone neutre située en région amazonienne.
Un jeu de grands enfants, sur Jessica Forever de Caroline Poggi & Jonathan Vinel
Jessica Forever commence par une tentative de suicide et s’achève par un suicide collectif. Avant Jessica, les « orphelins » erraient seuls, essayaient de survivre, de prévenir une éventuelle exécution par les autorités. Jessica croit en un monde utopique où des jeunes meurtriers auraient le droit de rédemption, le droit d’avoir une famille. Au départ du récit, ces garçons sauvages sont dix : Michael, Lucas, Julien, Raiden, Trésor, Magic, Léopard, Dimitri, Sacha et Maxime.
¡Viva el capitalismo!, sur Les Oiseaux de Passage de Ciro Guerra & Cristina Gallego
Le réalisateur de L’Etreinte du Serpent (2015), Ciro Guerra et la coréalisatrice Cristina Gallego filment les terres de la Guajira, province colombienne sur la pointe nord du pays qui englobe la frontière vénézuélienne et les Wayuu, peuple amérindien, qui y habitent. La partie de la région mise en lumière par le film est complétement désertique et les Wayuu vivent en clans loin des étrangers.