Heave Ho (« oh hisse ») est un jeu d’apprentissage, Heave Ho peut paraitre dur, mais Heave Ho est avant tout très drôle. Party game développé par Le Cartel Studio (créateurs de Mother Russia Bleed) et édité par Devolver Digital, Heave Ho est un jeu en coopération local dans lequel nous contrôlons un personnage composé seulement d’une tête et de deux longs bras.
Pas de perspective sans point de fuite
À propos des Misérables de Ladj Ly et Bacurau de J.Dornelle & K.M Filho, lauréats ex-æquo du Prix du jury (Cannes 2019), par le prisme du festival de la Rochelle.
Thanos et la question de la crise écologique
Nous avons pu assister, dans le blockbuster états-unien, à la naissance d’antagonistes ayant pour projet de décimer une grande partie de la population mondiale afin de réguler son nombre pour aboutir à un monde plus « sain ». C’est le projet commun de Valentine du premier Kingsman et de Thanos, la figure ultime de l’antagoniste dans le Marvel Cinematic Universe.
Entretien avec Remy Barbe
Aujourd’hui, nous nous entretenons avec Remy Barbe, créateur du collectif de réalisateurs Les films de la Mouche. Fraichement sorti de sa formation de l’ESRA, il nous raconte son parcours de jeune réalisateur, dont les courts-métrages ont été primés dans les festivals français spécialisés dans le film de genre.
Orwell sur le rivage, sur Entre deux rives de Kim Ki-Duk
Le filet d’un modeste pêcheur nord-coréen se prend dans le moteur de son canot. Il se retrouve alors de l’autre côté du rivage, en Corée du sud, devenant ainsi captif d’un destin, forcé à prendre une voie sans échappatoire.
The Last Guardian, victime de l’avancée technologique
The Last Guardian, dernière création de Fumito Ueda (Ico, Shadow of the Colossus) sort fin 2016 après presque une décennie de développement. Présenté pour la première fois durant l’E3 2009, le jeu semblait pourtant être déjà prêt. A l’instar de Final Fantasy XV, autre arlésienne vidéoludique, The Last Guardian sera constamment repoussé à cause de problèmes techniques.
A demain, sur Mia Madre, Nanni Moretti
Si Journal Intime (1993) peut être considéré comme l’œuvre pivot de Nanni Moretti, faisant aisément la synthèse des films passés tout en amorçant la composante des suivants, Mia Madre marque certainement un nouveau palier dans la filmographie et un aboutissement sur la question du deuil, récurrente au fil de l’œuvre.
L’Idiot, sur Les Mille et une Nuits, Miguel Gomes
Miguel Gomes, alors réalisateur de deux longs et d’une poignée de courts-métrages, inaugurait la décennie avec Tabou ( Tabu, 2012), film centré autour de l’imaginaire portugais de la colonisation.
The Truth has no temperature, sur Cartel, Ridley Scott
C’est de cette façon que s’ouvre The Counselor (Ridley Scott), le récit qui suit peut-être résumé par : un riche avocat baigne dans des affaires louches avec les cartels, un jour une cargaison est volée, puis assez rapidement tout ceux impliqués se prennent de violents retours de bâtons, mettant fin à leurs vies à leurs illusions.
Du réel à l’ordinaire, sur Matthew Porterfield
Aussi disparate soit-elle, l’œuvre de Matt Porterfield s’attèle de toute évidence à rendre hommage à la ville qui l’a vu naître. Ce n’est pas un hasard si trois de ses films revêtent le nom de ses quartiers : Hamilton (2006), Putty Hill (2010) et Sollers Point (2013). Trois lieux, un même endroit.
Allées et venus d’une histoire, sur Les Films Rêvés d’Eric Pauwels
Dans Les films rêvés, ce même cinéaste rêve d’une œuvre qui contiendrait toutes ses histoires jamais réalisées, vaste fresque où se mêleraient restes de projets, archives familiales et vidéos glanées au fond d’un jardin. C’était il y exactement dix ans : Pauwels s’apprêtait à offrir ses images à une nouvelle décennie, comme nous nous y préparons actuellement.